Une large alliance défend la réforme. Le PLR, le MCG, l’UDC, Le Centre et le PVL ont présenté leurs arguments en faveur de cette baisse d’impôts, attendue depuis plusieurs années, le premier projet de loi déposé en ce sens datant de 2018.
Les contribuables genevois font partie des habitants payant le plus d’impôts en Suisse. La modification de la loi vise à réduire l’impôt sur le revenu des personnes physiques de 8,7% en moyenne. La baisse concerne toutes les tranches d’imposition et en particulier la classe moyenne qui ne bénéficie d’aucune aide et qui profitera le plus de cette réforme.
Les partis ont rappelé que les baisses d’impôts raisonnables ont à chaque fois engendré une hausse des recettes fiscales pour l’État. En effet, l’initiative 111 de 1999 qui a permis une baisse de 12% ainsi que la réforme RFFA en 2018 ont à chaque fois conduit à une augmentation des recettes fiscales dans les années qui ont suivi. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre 1998 et 2023, la population genevoise a augmenté de 30%, alors que les recettes fiscales ont augmenté de 173% sur la même période.
Aucune baisse de prestations publiques n’est à craindre à Genève, en bonne santé économique et financière (excédent de 1,4 milliards de francs en 2023). En particulier, la baisse de recette évaluée pour les communes est de 108 millions de francs alors que ces dernières ont montré un total cumulé de boni de 350 millions de francs en 2023.
La baisse d’impôts se justifie donc aujourd’hui tout particulièrement.